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ALBATOR, Corsaire de l'Espace

Oubliez les histoires que vous connaissiez.

Comme il en était de la série TV Albator 84 qui reprenait les personnages d'Albator 78, sans reprendre leurs backgrounds exacts, ni même l'histoire précédentes ; le film de Shinji Armaki oublie l'ensemble des éléments préexistants pour réécrire l’histoire du Capitain Harlock (son nom d’origine).

                             

Nous retrouvons une nouvelle version des personnages classiques. Mimay, plus proche d’une dryade cosmique au rôle déterminant dans le parcours d’Albator.

                             

Tori le bras droit blond et déterminée d’Albator. Un Yattaran moins ridicule et plus armé que le chef des machines qu’il fut. Et bien sûr le jeune suivant en la personne de Yama, moins acquis à la cause que son pendant dans les séries.

                               

L’histoire commence par son recrutement à bord de l’Arcadia (ou Atlantis), vaisseau unique, mu par une force puissante et mystérieuse qui lui permet des prouesses dans son déplacement. Ainsi il rejoint la lutte contre la toute puissante Coalition de Gaïa qui se réserve la Terre alors que les colons extraplanétaires sont dans une situation désastreuse.

                               

Dans ces forces gouvernementales, un personnage se distingue, le jeune Ezra, chef militaire paraplégique, frère de la douce et énigmatique Nami.

                                                  

Le scénario nous offre le bonheur d’être plus complexe que ce simple affrontement et la dualité se teinte rapidement de gris. Trahisons et retournements de situations sont au programme ce d’autant qu’Albator est loin d’être un personnage monolithique. Derrière sa carapace et son absence de communication, il se révèle bien plus riche qu’un simple stéréotype du bon rebelle. Personnage au passé trouble, ses motivations te plus encore son but sont discutables.

L’histoire est servie par des images magistrales. Atmosphères magnifiques, précisions dans les détails, les ambiances, les mouvements. Magnifique.

On retrouve le style Albator, distance du personnage, secrets, combats spatiaux d’ampleur opposant des forteresses volantes.

                                   

A posteriori – une fois sortie du cinéma – il m’a manqué l’ambiance sonore du vaisseau que nous avions dans les séries dès qu’il se mouvait ou quand l’alarme retentissait. 

Au-delà de ça, je ne trouve rien à redire à cet anima qui m’a réellement emballé, sans pourtant m’emporté complétement vers une euphorie de spectateur. Impossible de mettre le doigt sur ce petit plus qui aurait fait de cette magie une alchimie parfaite. Peut-être est-ce le vaisseau (personnage à part entière à mon sens d'Albator) qui bien que similaire, reste très (trop ?) différent de l'Atlantis....

               

 

Tag(s) : #Chronique Cinéma
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