RENAISSANCES

Damian (Ben Kingsley) est un homme d’affaire riche, très riche, très très riche (comme le démontre la déco ostentatoire de son appartement) qui se meurt d’un cancer. Ce battant, ne vivant que pour gagner, va être intrigué par une carte de visite l’invitant à contacter une mystérieuse société. Dirigée par le professeur Albright (Matthew Goode), celle-ci propose de prolonger la vie d’hommes qui en valent la peine (et riches…) en transférant son esprit dans un jeune corps construit en labo.

Damian finit par se résoudre à cette solution. Sa « mort » publique est organisée et il renait pour une nouvelle vie dans un jeune corps (Ryan Reynolds). Tout se passe pour le mieux jusqu’au jour où il oublie de prendre son médicament quotidien et que des hallucinations viennent le pousser à s’interroger sur ce corps dont il a hérité.

Soutenu par de bons acteurs, le scénario de « Renaissance » sobre empreint de quelques rebondissements nous emporte entre actions et intrigues.

Si le film ne s’interroge pas directement sur l’âme (le sujet n’est pas abordé) et son devenir dans ce transfert, il soulève de nombreuses questions sur l’individu, la personnalité, mais aussi la valeur que l’on peut attribuer à une personne.

Contrairement à ce que je m’attendais à voir, le film n’est pas un film d’anticipation ; mis à part la technologie de transfert, tout se déroule à notre époque.

On pourrait reprocher que la personnalité du vieux Damian n’est plus très présente dans son jeune corps. En particulier son côté homme d’affaire, posé et calculateur. Il semble que son tempérament de basketteur de ses vingt reprend le dessus.

Renaissance est un film prenant, avec une intrigue qui se dévoile assez rapidement, mais qui s’enrichit peu à peu et réserve quelques surprises. Un rythme agréable.