Salon de CHAMPIGNY sur YONNE : décevant.

Hier, je me trouvais à Champigny sur Yonne pour le Salon de la Romance et de la Fantasy qui fut, pour moi comme pour la majorité des présents, un rendez-vous raté..

Tout d'abord, dans ma petite tête de linotte, j'avais fait un raccourci très rapide lorsque je me suis vu proposé de participer à ce salon, en confondant Champigny sur Yonne et Champigny sur Marne, ce qui est loin d'être la même chose en population, mais aussi en durée de trajet pour moi (1 heure de plus pour l'Yonne). Quand je me suis enfin rendu compte de mon erreur, cette semaine (!!), il me semblait normal de respecter tout de même mon engagement.

Les deux heures de route furent aisés, les voix principales étant suffisamment dégagées permettant de rouler sans risques et à bonne allure. La prudence était par contre de mises (sans plus) sur les quelques routes secondaires que j'ai dû emprunté.

L'accueil fut sympathique, les organisateurs agréables, l'espace pour mes livres largement suffisant (en fait contrairement à ce que montre la photo, je me suis étalé sur toute la table) et les retrouvailles avec diverses connaissances et amis auteurs toujours réjouissantes.

Si entre 10h00 et 14h00, nous n'avons eu quasiment aucun visiteur, les auteurs et exposants présents ne s'inquiétaient pas plus que moi. Heures creuses assez classiques, même si pour le coup, elles étaient plus que creuses. Nous avons fait le tour des tables, j'ai résisté à l'achat de divers romans du fait de ma P.A L (pile à lire) qui se remplit plus vite qu'elle ne diminue, notés quelques titres pour plus tard et quand même craqué sur "Yggdrasil" de Myrian Cailloneau.

4

Mais voilà, l'après-midi venu, pas vraiment de visiteurs non plus. selon le décompte d'un autre auteur, une quarantaine entre 10h et 17h, souvent des connaissances directes des organisateurs et certains juste venus pour jeter un œil. Malgré la bonne humeur des uns et des autres, il faut bien dire que la motivation s'est peu à peu effritée chez certains d'entre nous.

La faute de l'organisation ? A priori pas, même s'il manquait d'affichages dans la ville et sans doute tout autant dans les communes avoisinantes, il semblerait qu'en amont, il y ait eu des articles dans la presse locale, et de nombreux flyers distribués jusqu'à dans les écoles... Un désintérêt de la population locale pour ce genre d'événements dans leur commune ?

Je ne peux donc que remercier les organisateurs et organisatrices de leur volonté et de leurs efforts mal récompensés d'avoir monter ce salon, de m'y avoir convié et de m'avoir cordialement reçu. Même si je ne suis pas le premier à être parti, je suis donc confus d'avoir levé le camp à 17h00 (alors que le salon fermait à 18h), tout comme je leur présente mes excuses sincères de ne pas être revenu aujourd'hui dimanche, à l'instar de plus d'une dizaine d'autres participants.

Défections bien naturelles de nos parts, car sans ventes ou avec des ventes qui frôlent le ridicule (1 Aventurier de Valloire dans mon cas), nous ne rentrons même pas dans nos frais de transport, sans parler de la fatigue du trajet, de l'ennui et de la perte de temps alors même que j'ai des récits à écrire, un roman à finir et les livres d'Orobolan dont je dois m'occuper de la réédition et bien sûr une famille.

Cette nouvelle expérience ne m'encourage guère à continuer à m'engager de participer aux "petits" salons littéraires qui m'on échaudé plus d'une fois. Ce qui est dommage, je l'avoue, tant il me semble important de partager avec tous.

J'espère que ce dimanche sera riche de lecteurs potentiels pour les auteurs qui ont poursuivi l'aventure afin de leurs permettre de rebondir et d'encourager les organisateurs.