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YZE ET LE PROJET ULTIMA, tome 2 de la série de fantasy Yzé.

Retour à cet univers post-apocalyptique de Fantasy Urbaine auprès d’Yzé et de ses alliés (Chronique du tome 1 : ICI). Tous adolescents (dans les 16 ans) ils sont des wicces (magiciens usant de magie élémentaire), réfugiés dans un village de wicces, loin de la Nova Lugdunum dirigée par la Fraternité de la Lumière (des religieux extrémistes) ou de la cité des magis (sorciers aux pouvoirs dérivant de leurs liens avec des démons).

 

Dans ce deuxième tome, Yzé continue à découvrir la réalité de ce monde de magie et ses propres pouvoirs. Alors que le conflit pour la gouvernance du village entre le tenant du titre Astur et son rival Phil Stanton prend une nouvelle tournure, les Frères de la Lumière mènent leurs travaux « le projet Ultima » pour venir à bout de leurs ennemis de toujours, les mages de tout bord. C’est en enquêtant en secret sur la résurrection des Anciens (démons majeurs) qu’Yzé et ses compagnons vont en découvrir un peu plus sur ce projet et la menace qu’il fait peser sur eux.

 

Tout d’abord, je dois dire que j’étais heureux de retrouver les personnages d’Yzé, ce qui me semble déjà un bon point.

Ce deuxième tome est dense et nous embarque très vite dans plusieurs directions. L’action (ce qui ne signifie pas forcément les combats) prime et le roman ne prend pas assez souvent le temps de se poser. En cela, il est à l’image du personnage principal ; Yzé n’est pas fille à se reposer sur ses lauriers.

L’introspection des sentiments et les interrogations des personnages, s’ils sont présents, ne s’éternisent pas. Pas assez à mon goût.

Cela n’empêche pas les personnages d’évoluer dans des directions parfois inattendues ce qui est heureux. Les deux sales gosses Pat et Ber prennent leur rôle et les pouvoirs de Matt s’affirment même si je trouve son imaginaire très limité (du coup sa magie se limite trop au « végétal »). Même peu présent, le personnage d’Ange prend de la consistance alors qu’Athanor n’est pas si utilisé que cela (à mon grand regret). Isaac devient énervant avec ses réticences répétées alors qu’il pourrait être le contrepoint à une Yzé que les autres suivent sans douter. Quant à Isobel, bien que réserver, elle fait montre d’une grande force et de grands pouvoirs. De fait, c’est sans doute Yzé qui évolue le moins, tant son caractère est déjà déterminé. En tant qu’individus, les adversaires manquent de développement, seuls les démons prennent leur quartier avec l’affirmation de leurs propres objectifs mystérieux. Tiburce apparaît plus fin que la brute dont il a l’aspect, un personnage intrigant dont j’aimerai connaître les motivations (tome 3 ?)

Le monde déjà bien construit dans le tome 1 s’affirme dans ses fondations, sans grandes nouveautés ou révélations sur la structure de celui-ci.

L’écriture de Florent Marotta est à l’image du roman, brève et sans fioritures. Nous allons directement à l’essentiel. Trop sans doute, car, de mon sentiment, ce tome aurait mérité un traitement plus fouillé et donc une bonne cinquantaine de pages supplémentaires pour s’étendre un peu plus à certains moments (il en fait 258).

 

Yzé le le projet Ultima enracine la série dans la catégorie jeune adulte. Si le parti pris de l’auteur de donner essentiellement un rythme intense à l’histoire m’a gêné aux entournures, je dois reconnaître que l’ensemble demeure plaisant et que l’on a envie de savoir où tout cela va nous mener.

À suivre donc…

 

Un grand bémol sur la couverture qui ne m’a pas du tout séduite, d'autant qu'elle n'a aucune continuité conceptuelle avec le premier tome.

 

Et, bien sûr, merci aux Editions Taurnadas pour leur Service Presse qui m’a permis de découvrir la suite d’Yzé.

YZE ET LE PROJET ULTIMA, tome 2 de la série de fantasy Yzé.
Tag(s) : #Chronique Littérature
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