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STAR WARS : L'ASCENSION DE SKYWALKER

Chronique à chaud… Je viens de voir Star Wars IX, l’ascension de Skywalker.

Waouh ! Difficile d’objectiver sa place parmi les 11 films de de Star Wars juste en sortant du cinéma, mais il ne doit pas être loin d’être le meilleur de tous.

 

Star Wars IX : vaisseaux
En y regardant de près, vous pouvez voir le Ghost !

 

Un Star Wars bourré d’actions du début à la fin qui renoue vraiment avec la trilogie originelle sur de nombreux points ; le premier vous sera dévoilé dès les premières minutes du film. Pas un retour en arrière, une continuité (que l’on avait aussi retrouvé sous une autre forme dans les comics de l’ancienne continuité désormais nommée Légend).

Tous les ingrédients d’un Star Wars sont là : poursuite spatiale, speeders, combats spatiaux, Force, côté sombre, affrontements aux sabres lasers, extraterrestres (peu), planètes variées, baroudeurs, droïdes avec un petit nouveau D-O (voix de J.J Abrams en VO), Puissance Impériale écrasante et résistance.

 

Star Wars IX : droïdes

 

J.J Abrams (et 3 coscénaristes) s’en sort formidablement bien reliant l’ensemble des trilogies en ce dernier et formidable épisode (du coup on attend une prochaine trilogie vu la qualité de celui-ci). De nombreux anciens font une brève apparition, parfois juste vocale (comme Kanan de Rebels ou Ahasoka Tano de The Clone Wars et Rebels, deux séries animées faisant partis de la continuité officielle actuelle... pour ne citer qu'eux) et même visuelle comme Wedge Antilles (Denis Lawson).

Luke (Marc Hamill) fait bien sûr une apparition, et Carrie Fisher (Leia) reste présente dans ce film grâce à la réutilisation de rush inutilisé dans l’épisode VIII. Une véritable émotion de revoir notre princesse éternelle pour conclure la nanologie des Skywalker. Et des émotions, le film vous en donnera : morts, sacrifices, retrouvailles de quoi vous mettre la larme à l’œil d’angoisse, de tristesse ou de joie. Pour moi c’est un vrai plus de ce film.

 

Star Wars IX : Leia

 

C3-PO (Anthony Daniels) a droit à son plus grand moment de tous les films et Chewbacca (Joonas Suatomo) a lui aussi sa reconnaissance.

 

Star Wars IX : L'ascension de Skywalker



Nous retrouvons le Général Hux (Domhnall Gleeson) et en personnage secondaire au sein de la rébellion Maz Kanata (Luita Nyong’o) et quelques autres. De nouveaux visages viennent en appuis tel Beaumont (Dominic Monaghan, le Merry du Seigeur des Anneaux), mais aussi deux femmes, Zorii Bliss (Keri Russel) ou Jannah (Naomi Ackie). Autant de personnages que l’univers étendu pourrait développer.

 

STar Wars IX L'ascension de Skywalker

 

Et les femmes ne sont pas en reste, car si nous n’avons pas de retour du Capitaine Phasma, bel et bien morte, l’apparition de femmes au sein du Premier Ordre, y compris chez les Stormtrooper est une révolution en soi, tout comme ce baisser que le film ose entre deux femmes.

Vu la bande-annonce, je ne spolie pas en disant que nous retrouvons aussi un des anciens en la personne de Billy Dee Williams dans le rôle d’un Lando Carlissian qui a vraiment pris de la maturité. C’est d’ailleurs bien là l’une des forces du film la maturité aussi bien physique que morale des personnages principaux. Même si elle a de la colère en elle et toujours des soucis avec ses origines, Rey (Daisy Ridley) est devenu une Jedi (peut-être pas encore un chevalier) sous la tutelle d’un maître sage et posé (et oui…). Finn (John Boyega) avec sa nouvelle coupe de cheveux est désormais sûr de sa place au sein de la rébellion. Quant à Poe Dameron (Oscar Isaac) lui aussi relooké, il a pris du volume et son caractère impétueux s’est enfin apaisé face au sens des responsabilités. Mieux, Kylo Ren (Adam Driver) s’est affirmé, même si le doute reste enfoui en lui, il a gagné en calme et en dangerosité. Autant d’évolutions que les acteurs ont su maîtriser, s’asseyant dans leur personnage avec justesse.
Autant de progressions qui correspondent à un film adulte, éloigné de toute touche enfantine (que l’on avait dans le VIII), teinté d’une ombre menaçante et d’un Mal absolu, renouant avec la dichotomie que l’on aimait dans la trilogie initiale.

 

Star Wars : L'ascension de Skywalker

 

Le scénario nous tient en haleine, et même s’il s’émancipe de quelques données du VIII, il ne le trahit en rien, tout en l’incorporant pour de bons à l’ensemble.

Deux petites déceptions. Tout d’abord, et dans la continuité de ma phrase précédente, la mise en retrait de Rose Tico (Kelly Marie Tran) qui pourtant a elle aussi pris de la maturité. Il faut très certainement y voir la volonté de J.J Abrams de renouer avec une des intrigues qu’il avait introduite dans la Réveil de la Force que Rian Johnson avait peu à peu écarté dans le VII. Autre déception, les Chevaliers de Renn qui semblent promettre lorsqu’ils apparaissent, mais qui au final ne servent pas à grand-chose et n’ont ni les aptitudes, ni l’impact d’un Sith tel Dark Maul (Ray Park).

 

Star Wars : L'ascension de Skywalker

 

Le film nous parle du sang, de la filiation, de l’héritage, mais aussi de la force du peuple face à une autorité dictatoriale ; un message qui résonne particulièrement en ces jours aussi bien aux États-Unis qu’en France.

 

Je le redis du grand, du très bon, un film qui rallie l’épopée Star Wars en un magnifique point final d’une époque, mais je l’espère à l’ouverture d’une autre.

STAR WARS : L'ASCENSION DE SKYWALKER
Tag(s) : #Chronique Cinéma
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