GOLDORAK, la BD... oh que oui !

Nostalgie de mon enfance ; Goldorak fut l’un des tout premier anime que j’ai dû voir (avec Candy et pas loin derrière Albator). A l’époque cela devait être sur France 2 dans Récré A2, ce que me confirme gentiment Wikipédia en précisant la date de sa première diffusion : le 3 juillet 1978 à 18h, première émission présentée bien sûr par Dorothé… J’avais 10 ans et demi !

Actarus, Alcor, Vénusia débarquaient sur les écrans avec leur horde d’adversaires venant de Véga ! C’était aussi géant que le robot Goldorak et les Golgoth (nom dont a hérité une de nos tortues mangeuses de pieds).

Le mot Anime ne nous était pas connu et encore moins le qualificatif de Shōnen, genre auquel Goldorak est désormais attribué. « La cible éditoriale du shōnen est à l'origine constituée principalement de jeunes adolescents de sexe masculin, entre 8 et 18 ans » toujours selon Wikipédia. Mais peu importait tout cela, pas même le nom de l’illustre Gō Nagai, créateur de Goldorak, je me régalais simplement des épisodes. 74 au total dont je n’ai réussi à voir le dernier que longtemps après grâce à des rediffusions.

Fin de l’histoire ?

Eh bien non, voilà que 5 auteurs français sollicitent l’autorisation de Go Nagai pour écrite un tome unique reprenant l’histoire 10 ans plus tard après la chute de Véga, la victoire de Goldorak et le départ d’Actarus et de sa sœur Phénicia pour Euphor leur planète d’origine ravagée en partie par Véga. Mieux après avoir lu leur scénario, vu leurs dessins de préparation, l’auteur accepte.

Et c’est une véritable réussite, cette suite et nouvelle fin remplit les espoirs de tous les fans que nous étions, en reprenant les classiques, mais en les emmenant vers au-delà et une réflexion sur la guerre, la vengeance et les réfugiés.

Chaque page est un bonheur : le retour progressif d’Actarus, le réveil de Goldorak et le nouvel envol de la patrouille des aigles Alcorak, Vénusiak et Fossoirak, nous avons même droit à l'OVT.  Bien sûr vous retrouverez toutes les attaques légendaires de l’astéro-hache au corno-fulgur, les personnages secondaires comme Misar, Rigel (qui prend de la profondeur tout en restant l’élément comique) ou le professeur Protion. Mais aussi vous découvrirez comment a évolué en 10 ans tout ce petit monde, la Terre comprise.

Le dessin est sublime, tout comme la mise en couleur. Le scénario empreint de nostalgie est intelligent et novateur, de plus il respecte l'esprit de l'anime et les personnages.

Merci à Dorison, Bajram, Cossu, Sentenac et Guillo pour ce petit bijou, cette plongée dans notre jeunesse devenue adulte.

Il nous vous reste plus qu’à faire une chose :

Métamorphose et autolargue jusqu’à votre libraire le plus proche pour vous jeter sur Goldorak aux éditions Kana !

5 parce que je n'ai pas de 6 !!