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Tout le monde connait l’histoire de l’Homme-Araignée… Non ? Alors pour les rares à l’ignorer voici la version proposé par le film

 Amazing Spider-Man 

de Marc Web, un nom prédestiné.

 

The Amazing Spider-Man

 

Peter Parker (Andrew Garfield) est un adolescent (16 – 17 ans ?), a priori bon étudiant (même si ce n’est pas explicite) mais plutôt à l’écart des autres. Malgré sa « belle gueule » (dixit mes filles) il ne semble pas avoir de petite amie.

Il est élevé par sa tante May (Sally Field) et son oncle Ben Parker (Martin Sheen) depuis son plus jeune âge. Ses parents ont du partir précipitamment suite aux travaux scientifiques de son père sur le génome humain ; ils seraients mort dans cette fuite lors d’un accident d’avion.

Suite à la découverte d’une sacoche ayant appartenu à son père, Peter essaye de recoller les morceaux qui vont le conduire jusqu’à l’associé de son père, le Dr Curt Connors (Rhys Ifans). Peter se rend là où travail Connors, à la société Osborn dont le patron serait mourant. Manchot, Connors poursuit ses recherches d’hybridation génétique entre humain et animaux.

Peter pénètre dans l’entreprise, y retrouve la belle Gwen Stacy (Emma Stone), première de la classe et fan de science qui travaille là. Il s’échappe du groupe tombe dans une salle pleine d’araignée (génétiquement modifiées ?) et… se fait piqué.

Le voilà affublé de grands pouvoirs. Cela ne l’empêchera pas de se fâcher avec son oncle et de partir en claquant la porte, de laisser un voleur filer, ce même voleur qui tuera son oncle juste après….

 

Bien que légèrement différente, l’histoire se répète. Spider-Man est né !

 

Quant à ses premiers adversaires… ce sera le Lézard, mais aussi la police sous la direction du Colonel Stacy (Charlie DePew) père de la séduisante Gwen.

 

 

L'homme Araignée 1978Après la trilogie de Sam Raimi avec Tobey Mc Guire dans le premier rôle, (et bien après le nanard des années 1978) Marc Web reprend les rennes de Spiderman pour le Cinéma.

 

Avec Bonheur ?

 

Mon avis est mitigé, d’autant que la comparaison est inévitable avec le premier film de Sam Raimi.

Comptons les points.

 

Amazing Spider-man - Gwen Stacy - Emma Stone

 

Ne boudons pas notre plaisir, Emma Stone est physiquement le portrait craché de la Gwen Stacy des comics. Sa personnalité a été modernisé pour en faire une jeune femme moins effacé et plus indépendante. Une évolution réussit.

 

Charly Cheen est tout à fait correct en Oncle Ben alors que Charlie DePew fait un Capitain Stacy des plus convenables même si d’aucun seront gênés par sa ressemblance avec Willem Dafoe, le Norman Osborn / Bouffon Vert de la première trilogie. Les deux personnages restent fidèles aux comics.

 

 

               Amazing Spider-Man, Capitain Stacy           Spider-Man, William Defoe

 

Passons sur le casting de Curt Connors, (bof ?), mais touchons un mot sur sa personnalité qui est hélas est peu développé. Sa lutte contre son alter-égo, le Lézard, est très peu développé. Quant au Lézard, il est dommage que son facies soit plus humain que reptilien (on croirait voir un killer croc des débuts). La bestialité est gommée à l faveur de l'anthropomorphisme.

 

Amazing Spider-Man - Le Lézard   Killer Croc

 

Tante May est un raté complet aussi bien au niveau du casting (difficile de faire mieux que Rosemary Harris de la première trilogie) qu’au niveau de sa personnalité trop faible.

 

       Amazing Spider-Man - Oncle Ben et tante May    Spider-Man - Oncle Ben et Tante May

 

Reste bien sûr, Andrew Garfield au physique loin du « premier » de la classe ringard et rat de bibliothèque, type « gueek » de science. Trop beau mec (trop mignon dixit mes filles), un petit côté cool qui même s’il n’est pas excessif s’éloigne du Peter Parker des origines (même de l’Ultimate). J’ai eu du mal à l’intégrer comme étant « Peter Parker », peut-être parce que je peux moins m’identifier à cette version comme j’ai pu le faire (il y a des années) à la version originelle (et oui j’étais un ado avec des superpouvoirs !) – cette théorie n’est pas de moi, mais peut-être pas si fausse que cela.

Après réflexion, je dois avouer que cette version moderne de l’ado un peu à l’écart des autres n’est pas si mal que cela.

 

Amazing Spider-Man - Andrew Garfield

 

Donc :

Côté Casting : 1 / 0 en faveur du premier opus.

Côté fidélité aux comics : égalité.

 

Passons à la technique et là il n’y a pas photos.

Bande son : 1 / 0 pour le premier tant le son n’est pas terrible dans le nouveau.

Effets spéciaux : 0 / 1 bien sûr, les nouvelles technologies sont superbes et le lézard est très bien fait (même si sa gueule aurait dû être plus bestiale).

Les mouvements de Spider-Man sont plus fluides et plus réaliste dans la nouvelle version, plus caoutchouc dans la première : 0 / 1.

 

Le plus important reste l’histoire.

 

Mary-Jane---Kirsten-Dunst.jpgLe prix de la romance revient à Marie Jane battant à plaque couture Gwen Stacy et ce malgré l’indéniable qualité du rôle de Gwen. 1 / 0.

 

Pour le vilain, également 1 / 0. Le Lézard n’est pas à la hauteur de l’évolution animale de son personnage de papier. On aurait pu le croire à un moment (avec le contrôle reptilien) mais ce n’est pas du tout exploité. Hélas. On est loin de la perfidie et de la folie du Bouffon Vert.

 

La relation père/fils est sans doute mieux exploitée dans la première trilogie et plus subtilement que dans la nouvelle version, mais le sentiment de culpabilité et sa soif de vengeance est un bon atout du deuxième. Egalité.

 

Amazing Spider-Man

 

Côté modernisation du mythe, plutôt 0 / 1, même la phrase culte «  à grands pouvoirs, grandes responsabilités » n’est pas dite sous cette forme.

 

Quant à l’intrigue, on retrouve les mêmes éléments dans les deux films : ennemi à double personnalité, opposition d’une partie de la population (autour de JJ Jameson ou de Stacy) et sympathie d’une autre, rapport au père, découverte des pouvoirs et affirmation de sa personnalité (passage de l’adolescence à l’âge adulte). Ma faveur reste au premier à mon avis mieux traité. 1 / 0.

 

Spider-ManAu total nous arrivons donc à 7 contre 5 pour Sam Raimi contre Marc Web.

 

Malgré ce résultat, il n’en reste pas moins que l’ancien Spiderman (que j’ai revu juste après) a désormais un côté kitsch un peu trop marqué, avec une ambiance très Comics des années 80 alors que Amazing a un traitement plus réaliste, plus sombre et définitivement plus moderne.

        

 

            Chaque film a son charme, mais il est évident que les jeunes générations s’y retrouveront bien plus dans cette nouvelle version (comme le prouve l’avis de mes filles).

Le Lézard        Sans être exceptionnel, Amazing Spider-man est donc un film de super-héro tout à fait correct qui vaut le coup d’être vu – au moins par les adeptes du genre.

 

Bien que la logique du Lézard ne soit pas pousser à son extrême, on ne boude pas son plaisir. Un bon niveau d’action dynamise la deuxième moitié du film et quelques touches d’humour viennent agrémenter le tout (on pourra trouver la scène dans le métro un peu excessive…). Le Chacal

 

Quant au personnage dans l’ombre à la fin du générique et si ce n’était pas celui que l’on croyait et si c’était…

le Chacal.

Voilà une suite qui serait innovante, moi qui suit fan de Ben Reily (mais pas de la fin raté de sa saga qui est parti dans le n’importe quoi).

 

A découvrir dans 2 ans ??

 

 

 

Tag(s) : #Chronique Cinéma
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