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LONE RANGER : naissance d'un héros

     Far West, l’aire de la conquête du rail qui doit bientôt relié l’Est et l’Ouest du continent nord-américain.

     John Reid (Armie Hammer) revient au pays où il va retrouver son frère Dan (James Badge Dale), chef des Rangers. Dans le même train que lui, un criminel Butch Cavendish (William Fitchner) partage sn wagon pénitencier avec un autre prisonnier un étrange indien Tonto (Johnny Deep). Aidé par un complice et un groupe extérieur Cavendish s’évade à la barbe de Tonto qui le poursuit de plus de vingt ans et de John qui refuse de tuer, voulant passer par la justice.

     A la demande de Latham Cole (Tom Wilkinson) dirigeant les travaux finaux du chemin de fer, Dan accompagné de 5 autres rangers et de son frère promu  ranger part à la poursuite de la bande. Ils tombent dans un piège et se font tous tuer. C’est sans compter sans les déités indiennes incarnées par Silver, un cheval blanc incarnation des dieux qui, avec l’aide de Tonto ressuscite John Reid.

     Masqué, et accompagné de Tonto, John part à la poursuite des tueurs alors que le pacte de paix entre les indiens et les blancs est rompu.

     Mais l’affaire n’est pas aussi simple et des intérêts financiers sont en jeu, se cachant derrière tous ces actes. Le Lone Ranger et son étrange acolyte vont se retrouver opposer à forte partie.

 

     Après Pirates des Caraïbes, le duo Gore Verbinski (scénariste) et Johnny Deep se retrouvent sous la bannière aux grandes oreilles de Walt Disney. De fait, le rythme et l’humour sont du même ressort que la tétralogie des pirates, un peu moins soutenu et un peu moins marqué (mais aussi moins complexe que le trois). Deep incarne un personnage similaire à Jack Sparrow, en moins barré.

     Pour autant Lone Ranger ne peut pas être considéré comme un sous Pirates des Caraïbes, il est différent et peut-être un peu moins bon du fait du jeu « loufoque » désormais connu de Deep.

     Dynamique, sympathique, une poursuite final en train étonnante et loufoque, une bande son surprenante qui ajoute au rythme et à la folie ambiante. Et de l’humour parfois décalé.

     Un divertissement familial qui nous fait passer un bon moment, rien de plus, mais rien de moins.

                  

     A noter que le Lone Ranger peut être (ou presque) considéré comme le premier super-héros masqué (après Zorro créé en 1919). Personnage radiophonique dès 1933 avec plus de 3000 épisodes sur 20 ans, il a eu droit à sa série télévisée en 1950 et au moins deux autres adaptations (Le justicier masqué en 1958 et Le Justicier Solitaire en 1981).

     John Reid est aussi officiellement un ancêtre du Frelon Vert, alias Brett Reid, son petit neveu. Ce lien a été hélas perdu avec le changement du propriétaire des droits de l’un et de l’autre. Spinn Off de Lone Ranger, Le Frelon Vert (Green Hornet en VO) reprend les codes humoristiques et l’idée du sidekick en la personne de Kato. Green Hornet fut d’abord une série radiophonique (dès 1936) avant d’avoir sa courte série télévisé en 1966 (avec Bruce Lee dans le rôle de Kato) et deux films. Le Frelon Vert possède aussi des caractéristiques que l’on trouve plus tard (1939) dans le personnage de Batman (masque, riche playboy, batmobile, gadgets, sidekick….). Brett Reid et Kato feront d’ailleurs une apparition dans un des épisodes de la série TV Batman de 1967.

 

Enfin, avec son sous-titre : « Naissance d’un Héros » on peut supposer que Lone Ranger n’est que le premier d’une série de films.

Tag(s) : #Chronique Cinéma
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