La Licorne, tome 4, un final passionnant.

Ce quatrième opus de  « la Licorne » clôture avec brio une série remarquable aussi bien pour sa qualité graphique réalisée par Anthony Jean que par l’intelligence du scénario de Mathieu Gabella.

Rappel des faits.

Nous sommes dans les années 1565, Ambroise Paré a découvert une étrange cabale religieuse, utilisant le génie de Léonard de Vinci comme Maître d’œuvre du plan. Le corps humain et la domination de celui-ci est au cœur du complot.

Et si le passage de l’ancienne théorie médicale des humeurs aux nouvelles théories (flux sanguin, système nerveux, cerveau…) avait un fondement bien plus réel et métamorphique que ce que nos livres en disent aujourd’hui ?

Et que sont ces créatures les Primordiaux, ces êtres modifiables qui furent vénérés comme des dieux ?

Les plans avancent, la pandémie issue de la Vermine n’a pu être totalement évitée, l’Eglise a marqué un point. Cependant la licorne, le plus puissant des Primordiaux est sans aucun doute la solution selon la Sphinx allié d’Ambroise.

Est-ce sûr ? Et si les Primordiaux ne leurs disaient pas tout ?

Alliés et Ennemis se confondent encore… Ambroise, Nostradame et Marie vont devoir démêler le vrai du faux et de leur décision, l’espèce humaine en sortira libre ou asservi, victorieuse ou perdante, mais en tout cas changée à jamais.

Je le redis, cette série est un véritable plaisir des yeux, grâce aux illustrations d’Anthony Jean. Elles sont ciselées au scalpel, colorisées pour nourrir l’atmosphère.

La beauté de cette série est doublée d’un scénario intelligent, dans l’intrigue mais aussi par le sujet qu’est l’évolution de la médecine au XVIème siècle. Comment détourner des faits réels d’importances pour leur donner un relent de fantastique et une nouvelle explication fascinante. (revoir mon article sur ce même blog : Lien).

A lire ABSOLUMENT !

La Licorne, 4 tomes chez Delcourt.