Parlons un peu de ces « Liaisons presque dangereuses » de Luc Doyelle, éditions les Nouveaux Auteurs.
Pour commencer, il faut savoir que, même si je l’ai lu après « C’est au pied du mur que l’on mange des merles » (Editions Laura Mare), ce récit à chronologiquement été écrit et publié avant les « merles » et que son histoire se situe aussi chronologiquement (si l’on peut dire…) avant les « merles ».
Vous allez donc me dire que ces deux romans se suivent. Oui, bien sûr en théorie, mais ils peuvent aussi tout à fait se lire indépendamment l’un de l’autre.
Dans les « liaisons » j’ai donc retrouvé l’humour décalé de Luc Doyelle et le plaisir de sa plume.
Nous sommes ici dans un récit biographique et sans doute très autobiographique même si d’évidence une part des événements sont purement fictifs ajoutant une touche romanesque à l’ensemble et y apportant un peu de mystère et d’intrigue. La frustration subséquente c’est de ne pas savoir la part du vrai dans le récit… mais ça fait partie du jeu.
Très agréable à lire, je vous le conseille même si ma préférence va au deuxième roman « les merles » où l’humour et la légèreté sont plus omniprésents.
Bien sûr, je ne peux que finir ce court article en tirant mon chapeau à monsieur Doyelle.