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Le LAC aux LARMES d'OR , dernier  tome de la trilogie MYRIHANDES

Nous avons laissé Sisam et Helya, les deux âmes sœurs ancestrales, en mauvaise posture dans le précédent tome. La défaite, la séparation d’avec leurs amis ne font qu’entretenir le doute et la distance qui s’est créée entre eux les empêchant de fusionner en leur alter ego Myrihande Mon’Ran. Ils vont trouver refuge dans la cité d’un peuple oublié alors que leurs amis tentent de les retrouver.

Maâlias est l’un de ceux-là ; sa quête va le conduire sur sa propre destinée. Quant au capitaine Hemerod qui fut leur ennemi et désormais le fer de lance de la révolte contre Kryom et ses hordes sombres. Il mène une armée vers Doldometh, la citadelle où réside l’ennemi, une longue marche qui laisse derrière lui, avec peu de protection les 3 cités sous la tutelle du Baron Phonkerf et d’alliés inattendus.

Quant à Kryom, il continue à servir le démon Alrazel avec pour but de retrouver enfin Doloriane son âme sœur. Ses armées se démultiplient et face à elles, les insurgées auront bien besoin d’aide. Mais de quel côté se rangeront les Anachrones, les Ochrils frappés d’une malédiction ou les femmes-serpents ? Sans compter qu’un Gardien et mort et que Kryom possède désormais 2 clefs sur 3…

 

Il est toujours délicat de terminer une trilogie, dotant plus qu’elle est de qualité depuis le départ. Guilhem Meric y arrive avec brio dans Le lac aux larmes d’or.

Ses personnages ont atteint leur maturité ou en tout cas suffisamment pour passer à la dernière étape de leur évolution durant cette dernière ligne droite, car il s’agit bien d’un sprint final. Le roman nous tient de bout en bout, même la dernière partie – épilogue avant l’épilogue – à l’histoire reste forte.

 

Si certains personnages gardent un rôle secondaire (Farf ou Oros), ils n’en restent pas moins traités avec équité et sensibilité. Des nouveaux (Sioul, Saïel ou Harfan) prennent leur place avec fluidité et force tant leurs personnalités sont bien définies. D’autres, plus anciens, prennent une nouvelle ampleur, en particulier Maâlias, mais aussi Hemerod qui est l’exemple d’une très belle évolution de personnage entre le tome 1 et celui-ci. Bien sûr les héros ne cèdent pas leur part, l’auteur jouant sur leurs doutes et leur différence de caractère et d’objectif.

 

Au scénario riche et à l’univers dense s’ajoute un flot de sentiments. Nombreux d’entre eux sont positifs (un peu trop diront certains), mais sans pathos et les personnages sont touchants lorsqu’il le faut. Amour, amitié, valeurs morales, courage et volonté ne sont que quelques-unes des valeurs développées dans cette trilogie et pourtant la fin ne sera peut-être pas aussi rose que l’on pouvait s’y attendre… Peut-être (ou pas) !

 

Enfin puisqu’il s’agit d’une chronique littéraire impossible de ne pas parler du très beau style développé par Guilhem Meric qui me semble encore plus maîtrisé dans ce tome 3. L’écriture est belle, fluide, parfois même poétique avec une utilisation fréquente et adéquate des comparaisons et autres métaphores. Très agréable.

 

Ajoutons une série d’illustrations en fin de roman qui, cette fois, convienne parfaitement à l’imaginaire que je m’étais fait des personnages et quelques compléments intéressants.

 

Au final, je suis très heureux d’avoir découvert Myrihandes et la plume de Guilhem Meric que je ne peux que conseiller aux amateurs de fantasy (sauf si vous n’aimez que la dark fantasy).

 

Ma chronique du tome 1

Ma chronique du tome 2

Le LAC aux LARMES d'OR , dernier  tome de la trilogie MYRIHANDES
Tag(s) : #Chronique Littérature
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