1930, Hugo Cabret (Asa Butterfield) vit avec son père (Jude Law) horloger qui travaille aussi pour les musées. C’est dans un de ceux-ci qu’il trouvera un vieil automate cassé qu’il décide de réparer avec son fils. Mais le destin tragique frappe ; devenu orphelin Hugo se retrouve sous la tutelle de son oncle, un ivrogne s’occupant des horloges d’une des grandes gares de Paris (gare du Nord ou St Lazare ?).
Il ne reste à Hugo que l’automate qu’il veut finir de réparer et pour cela il va essayer d’avoir l’aide du marchand de jouets et de confiseries de la gare, « papa Georges » (Ben Kingsley), mais rien ne se passe comme prévu avec cet homme et Hugo aura bien besoin d’Isabelle (Chloé Mortez), fille de Georges pour démêle les mystères entourant l’automate et son créateur.
Tiré d’un roman de B. Selznick, ce film est un joli conte de Noël pour enfants réalisé par Martin Scorsese qui fait une brève apparition dans le film. Vous n’y trouverez pas de violence, pas de combats, pas d’explosions, ni d’humour à tout cassé juste quelques sourires, un peu de suspens, à peine d’actions et beaucoup de mystères et une pincée de féérie par les images et l’hommage (j’y reviens).
Un film de plus de 2 heures que les adultes pourront trouver parfois un peu long, même si au final il passe relativement vite.
Si l’histoire est « gentille », les images sont fabuleuses dans le sens où les décors sont travaillées avec une infinie précisons qui participe au réalisme magique du film et qui charmera les adultes.
Autre facette qui parlera aux adultes, mais sans doute pas aux enfants : l’hommage à Georges Méliès (1861-1938), puisque le film parle aussi de la vie et de l’œuvre de cet homme qui rappelons-le à inventer le trucage au cinéma et à réaliser les premiers films fantastiques.
Une fin de film émouvante.
Un conte merveilleux, tout à fait dans l’esprit de Noël, à voir en famille avec son cœur et ses yeux d’enfants.