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Certes le scénario est cousu de fils blanc et le déroulement de l’histoire ne nous réserve pas vraiment de surprises scénaristiques ; tout est plus ou moins attendu. Certes nous sommes dans les bons sentiments jusqu’au cou et la « happy end » ne fait qu’ajouter à cet aspect douçâtre du film.Avatar 4 Même le héro du film, un marine, n’a rien de la mentalité caricaturale du soldat obéissant simplement aux ordres sans réfléchir. Bref les bons sont bons et les mauvais sont mauvais.

Nous sommes donc face à un film en noir et blanc, en tout cas pour ce qui est de la dichotomie morale.


Et alors ? Où est le mal ? Un peu de bons sentiments et de positivisme ne peut faire que du bien dans notre monde où rare sont les modèles sans reproches auxquels nous pouvons encore nous référer. Si notre civilisation est en gris comme nos âmes, il n’y a pas de mal à resituer parfois un peu les choses.

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Laissons nous prendre à rêver avec Jack ou Grâce (une Sigourney toujours aussi belle… mais suis-je objectif  sur cette actrice fabuleuse ?) à un monde meilleur.





Les images sont bien sûr magnifiques avec des couleurs splendides et un univers fluorescent surprenant et pour le coup, inattendu. Le monde décrit est merveilleux avec un écosystème féérique faisant preuve d’une certaine cohérence (couleurs, nombre de membres des animaux…) et une belle originalité. Découvrir la fusion de ces grands extraterrestres bleus avec leur monde est un vrai bonheur (qui ne voudrait pas posséder cet appendice « capillaire » ?)Avatar 6

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Même si l’action n’est pas le maître mot de la première partie, les 2 heures 40 passent sans problème ; y compris pour les enfants (ma fille de 7 ans à adorée).

 



Passons au fond du sujet : l’écologie est bien sûr évidente avec ce monde de Pandora qui se rapproche de l’idée d’une Gaïa vivante (comme dans le Cycle de l’Eveil), mais d’autres sujets sont également abordés.

Je passe rapidement sur le capitalisme à tous crins et son amoralité connue ou sur le militaire obéissant ne vivant que pour la guerre.

 Plus intéressant, nous retrouvons dans le peuple des Na’avis de nombreuses caractéristiques des peuples « primitifs » de notre culture. J’ai tour à tour pensé aux tribus africaines (les Masaïs en particulier), aux peuplades d’Amazonie, aux aborigènes d’Australie et  bien sûr aux peuples indiens (dont la pensée traverse aussi le Cycle de l’Eveil dès le deuxième tome).  Le message est clair : l’homme  « blanc et civilisé » a réduit / détruit ses peuples en réduisant drastiquement leurs écosystèmes par pur intérêt financier au risque de perdre une culture et des principes de vie dont nous pourrions tous apprendre beaucoup à une époque où nos modèles font juste preuve d’un égoïsme poussée, d’une perte des valeurs  traditionnelles et spirituelles (religieuses ou non), et finalement d’une perte de nous même avec la détresse que l’on connaît sociale et morale.

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En résumé, Avatar fait passer en douceur quelques messages par des images sublimés. De mon avis, c’est un film à voir… ABSOLUMENT.


 

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Tag(s) : #Chronique Cinéma
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