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La PLANÈTE des SINGES : l'Affrontement

Deuxième Opus de la Planète des Singes, cette fois réalisé par Matt Reeves qui a quelques autres films à son actif et qui réalisera la suite en 2016.

 

Dix ans se sont écoulés, le virus « simiesque » qui a contaminé accidentellement l’homme dans « Origine » s’est répandu à vitesse grand V, exterminant une bonne part de l’humanité. Résultat : des catastrophes en série faute de pouvoir entretenir des usines telles les centrales nucléaires.

De leur côté ; les singes évolués menés par César (Andy Serkis) vivent dans la forêt de sequoias en paix selon la règle absolu « un singe ne doit pas tuer un autre singe).

   

Cependant de l’autre côté du Golden Gate, dans les ruines de San Francisco, une communauté humaine, immunisée au virus, survit sous la tutelle de Dreyfus (Gary Oldman) et de Malcolm (Jason Clarke). Leur réserve d’énergie se vidant dramatiquement, ils ont besoin de réactiver le barrage qui, pour leur malheur, se trouve sur le territoire des singes.

Malcolm, accompagné de son amie Ellie (Keri Russel), puis plus tard de son fils Alexander (Kodi Smit-McPhee) après avoir découvert l’existence des singes évolués, vont tenter d’obtenir le droit d’accéder au barrage.

Si César semble à même d’accepter un compromis, d’autres chimpanzés, en particulier, Koba (Toby Kebbell) se méfient des humains et ne sont pas prêts à s’accorder avec eux.

Le conflit couve.

         

J’avais reproché à « Origine » une trop grande humanité des singes avant même qu’ils ne soient dopés par le virus mutagène qui au départ devait lutter contre la maladie d’Alzheimer.

Dans « L’Affrontement », cette humanité simiesque est plus marquée, mais ici, elle ne choque plus puisqu’étant le fruit de l’évolution muté des cerveaux des singes.

L’intérêt du film réside dans le parallèle qu’il fait entre l’humanité et les singes. Deux groupes qui veulent la paix, la survie des leurs et de leur famille dans un monde en ruine pour les uns, en construction pour les autres. L’opposition d’une civilisation dépendante de la technologie et d’une autre vivant dans la simplicité et le dénuement. Mais bien sûr, dans les deux camps des rivalités existent et des sentiments sombres sommeillent en certains.

  

L’homme n’est donc pas plus qu’un animal… !

En dehors de cette similarité, le jeu d’Andy Serkis fait une fois encore des miracles, même caché derrière le « motion capture ». Gary Oldman fait preuve de son talent et les autres acteurs s’en tirent plutôt bien.

Le personnage d’Ellie est cependant un peu plat. La famille type américaine (ici recomposée) peut apparaître un peu trop stéréotypé dans ce contexte post-apocalyptique, mais les survivants s’attachent à des modèles passés et certainement indétrônable. La crise adolescente du fils de César nourrit le parallèle humains / singes… les mêmes erreurs.

Le film nous emporte, construisant pas à pas le conflit à venir – car s’il y a bien affrontements, la guerre sera pour le prochain opus. Une histoire bien menée, dosant correctement l’action sans nous en abrutir.

A voir au premier ou / et au second degré.

                      

Tag(s) : #Chronique Cinéma
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