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RAYA ET LE DERNIER DRAGON : un moment d'évasion.

Peu coutume du fait, je viens vous parler aujourd’hui d’un film télé… Enfin pas d’un téléfilm, mais d’un film qui ne sera pas diffusé au cinéma, mais qui l’est sur la plateforme Disney +. Oui, il s’agit d’un Disney avec princesse et tous et tous…
Non pas, et tous et tous… Pas de chansons, pas de chorégraphies et pas de clip interne au film.

Raya et le dernier dragon (ou plutôt dernière dragonne) est donc un film d’animation 3D aux magnifiques textures dixit la spécialiste que j’ai à la maison. Et je dois avouer que les images sont sublimes.

 

Raya

 

Dans un lointain passé, le monde a été sauvé in extremis du fléau du Drone (qui transforme tout en pierre) par le sacrifice des dragons avec lesquels les humains vivaient en bonne entente.  Mais la cupidité des hommes frappe et le fléau ressurgit. Raya, fille du chef Benja va partir en quête d’une solution pour sauver, certes le monde, mais aussi son père. Si celui-ci prônait la confiance et l’accord des 5 clans, l’expérience douloureuse de Raya la rend méfiante de tous (ou presque). Sa quête va commencer par tenter de retrouver la dernière dragonne : Sisu.

 

Raya et Sisu

 

5 Clans répartit sur 5 territoires différents sont autant d’occasions pour les désigner des décors de se lâcher et de nous offrir des paysages, des habitations, des vêtements aussi différents les uns des autres qui empruntent aux cultures asiatiques, mais pas que. Autant d’éblouissements et de merveilleux qui s’offrent à nous.

 

Raya et son père.

 

L’héroïne est donc Raya, une « princesse-guerrière » qui tient plus de Mulan que de Cendrillon. Formé aux arts martiaux, le film nous propose quelques beaux affrontements à l’épée, à mains / pieds ou aux bâtons qui valent le détour. Bonne dynamique.

Une panoplie de personnages vont se joindre à elle. Si bébé Noi est plutôt innovant (malgré Bébé Boss), le gamin débrouillard Tong orphelin depuis que le Drone à frapper le monde est un classique du genre. Il est aussi quasiment la seule touche masculine du film si on exclut le guerrier à l’arrivée tardive et le père de Raya.

 

Bébé Noi

 

De fait, ce film est très féminin (ce qui n’est pas un reproche, ne me jetez pas la pierre !) : l’héroïne, la dragonne, la majeure partie des alliées et les adversaires.

Et puis, côté femme, il y a aussi Namaari, autre personnage d’importance, à la personnalité tiraillée. Certains pourront émettre l’idée de l’ambiguïté de la relation entre Raya et Namaari et de la nature de leurs sentiments l’une pour l’autre. Disney oserait-il un pseudo coming out d’un personnage ? Rien n’est moins sûr, rien d’explicite en tout cas. À chacun de se faire son avis. D’ailleurs est-il nécessaire de s’en faire un ? Pas vraiment, en fait. Ils vivent leur vie, voilà tout.

 

Namaari

 

L’histoire nous emporte, tout comme l’univers de Kumandra. Dynamique, avec de l’humour et bien sûr de bons sentiments (c’est un Disney tout de même).

Mon petit bémol serait sur l’aspect physique des dragons. Pas de problème avec le fait qu’ils soient des dragons asiatiques, mais ils ont une tête un peu trop « mon petit poney ». Ils font trop jeunes et loin de posséder la sagesse de créature unie à l’eau source de vie (opposés donc au Drone qui pour un singulier s’avère pluriel). D’ailleurs la personnalité de Sisu est une combinaison à la fois d’un enfant d’un ado avec une touche de sagesse qui s’exprime un peu plus avec l’avancée de l’histoire. Horripilante au début, elle gagne un peu plus mon attachement ensuite. Quant au « vol » d’un dragon de l’eau, il est magnifiquement trouvé.

 

Un bon Disney, un beau divertissement familial pour tous, doté d’une animation et d’une qualité graphique au top.

 

RAYA ET LE DERNIER DRAGON : un moment d'évasion.
Tag(s) : #Chronique Cinéma
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